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Samedi 16 avril 2016 – « Création vs guérison ? »

avec les artistes O. Gómez Mata et F. Rodriguez Giles

 » Guérir ce n’est pas seulement « rendre ou recouvrer la santé » mais également l’invention d’un état nouveau. Toute guérison est une création ! À ce titre les chemins de la guérison sont multiples…

Se pose alors une question subsidiaire : qui guérit, le « patient » ou le « thérapeute » ? « 

Le travail de  Florencia Rodriguez Giles, artiste argentine née en 1978, ne se résume à rien de connu. Performeuse, plasticienne, chorégraphe, lauréate du Prix Braque 2015…, elle s’inscrit dans la pluralité des pratiques artistiques et thérapeutiques contemporaines. Elle utilise aussi bien Facebook pour tenter de créer un rêve collectif que sa propre personne au chevet d’enfants en soins palliatifs. Son engagement est sur tous les fronts, il est profondément transversal et, loin très loin, des postures académiques.

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Samedi 27 février 2016 – « Dessiner … des origines »

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Carole Madelaine-Dupuich, Susanne Müller

à 14h30 au FRAC, 1 bis, rue des Trinitaires,  Metz

Dessiner rejoint la question du « comment » des origines, en étant « l’art et la manière » de faire apparaître l’image. Du sensible au faire sens, une dynamique joue à donner forme. Loin d’être linéaire, son mouvement ouvre, depuis la nuit des temps vers le trait art-thérapeutique, un horizon au retour du récit…

Aborder le dessin à partir de ses origines, signifie éclairer sa source, son Ur-Sprung, le trait en train de naître, qui relie l’histoire et le devenir d’une œuvre. De Lascaux à l’art contemporain, l’origine du dessin semble inséparable de son dessein : en re-présentant le passé et en présentifiant l’avenir, le dessin commence là où le trait dépasse la représentation.

 

Carole Madelaine-Dupuich, art-thérapeute, docteur en arts et sciences de l’art.

Susanne Müller, psychologue, enseignant-chercheur en arts, docteur en arts et sciences de l’art. 

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Mardi 19 janvier 2016 – Boualem Sansal – « 2084, La fin du monde »

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à 19h au FRAC, 1 bis, rue des Trinitaires,  Metz

La venue de Boualem Sansal à l’invitation de la librairie La Cour des Grands pour la parution de son dernier ouvrage « 2084. La fin du monde »  (Gallimard), nous donnera l’occasion de poser à l’auteur quelques questions suite au travail que nous avions fait, il y a deux ans, sur « Le village de l’allemand » lors du cycle « Peut-on refouler l’histoire ?» Le livre actuel nous semble n’être  pas sans quelque écho au précédent.

La présentation de ce livre s’inscrit aussi comme un prolongement d’une grande évidence au travail que nous aurons consacré quelques jours plus tôt à Bernard Maris sur le thème « Capitalisme et pulsion de mort ».

Samedi 16 janvier 2016 – Un hommage à Bernard Maris

 

en partenariat avec la librairie « La Cour des Grands »

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« La seule chose dont je suis sûr aujourd’hui, c’est que rêve et économie ne font pas bon ménage »

Hommage à Bernard Maris par Julien Larere-Genevoix           

Julien Larere-Genevoix est le petit-fils de Maurice Genevoix et le fils de Sylvie Genevoix qui avait épousé Bernard Maris en 2007

« Capitalisme et pulsion de mort »                                                                                                    Table ronde avec Philippe Choulet*, Michel Klein** et Yves Paul**

Bernard Maris a publié sous ce titre en 1990 avec Gilles Dostaler, grand économiste canadien, un ouvrage où se trouvent décrits non seulement les ravages de la mondialisation financière actuelle, mais aussi les différentes formes de terrorisme, pétries de la haine de l’autre. Leur démarche a la grande originalité de croiser les travaux de Keynes et ceux de Freud, tout particulièrement le concept de pulsion de mort. La pensée économique s’en trouve bousculée de même que la pensée psychanalytique se voit confrontée à des champs nouveaux. Saluons le courage des auteurs qui nous ont donné là une stimulante leçon de pulsion de vie !

*   philosophe                                                                                                                                                 ** psychanalyste

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Vendredi 11 décembre 2015 – Equus

Vendredi 11 décembre 2015 à 20h:

Forum de l’IRTS – Le Ban Saint Martin

« Equus »

de Pierre Shaffer

par la Compagnie la Chimère

 

Equus, inspiré d’un fait réel, raconte pourquoi un adolescent, Alan Strang, apparemment sans soucis, crève les yeux de six chevaux dans un accès de démence.

Un psychiatre, Martin Dysart, tente de démêler l’écheveau psychologique de son jeune patient et nous fait assister en direct à son accompagnement.

À sa sortie, la pièce de Pierre Shaffer créée en 1973, ébranle profondément la critique par son propos subversif qui va jusqu’à faire douter le psychiatre du bien-fondé de sa prise en charge. La pièce remporte un grand succès tant en Angleterre qu’aux États-Unis, au Canada puis en France, un succès qui, depuis, ne s’est pas démenti.

Représentation suivie d’un débat animé par Judith Marx,

psychanalyste et membre de l’association Borromée.

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Jeudi 15 octobre 2015 : « La prison ou l’impasse du silence »

Pierre Paul Costantini

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« Aux frontières des espaces urbains, la prison inquiète et interroge. La réalité qu’elle enferme fait place aux fantasmes les plus surprenants. Cependant, cette réalité fantasmée, médiatisée, scénarisée, ne supporte pas le réel qui se dévoile lorsque la parole vient au secours de l’indicible de l’acte. Tout acte est le lieu d’un dire, cependant, ce dire, ne s’expose que masqué. C’est à cette énigme qu’il faut faire face. Et c’est ce qu’il faudra démontrer. »

 

Jeudi 4 juin 20h30: « Monstres et métaformes »

Cloitre des Récollets, Metz

Carole MADELAINE – DUPUICH et Judith MARX :  « Monstres et métaformes »

La mythologie, les religions, les légendes regorgent d’une pléthore de monstres en tous genres. Polymorphes et métamorphosables à souhait, ils traversent l’histoire de l’homme depuis ses origines. Figurant toujours la peur, l’effroi, l’énigme et le mystère, ils ont pour point commun de déborder les délimitations d’un concevable.

De l’informe ils émanent. La nature du trait qui dessinera leur pourtour nous dira peut-être ce qu’ils montrent ou ce qu’ils cachent…

A l’intersection entre superstition, folie et névrose, le cas du peintre Christophe Haitzmann, qui a pactisé avec le diable au 17ème siècle et que Freud analyse au 20ème siècle d’un coup de plume magistral, nous permettra, à l’aide des illustrations du peintre lui-même, d’assister à l’émergence du monstre infantile dans la vie adulte d’un artiste en prise avec les aléas de la dure réalité de la vie.

 

 

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Jeudi 02 avril 2015 – Histoire et Trauma


                           Entre Histoire et histoire : Du traitement possible de la psychose                                               Introduction à l’œuvre de  Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière :                     « Histoire et trauma, la folie des guerres » (Stock, 2006) 150402 titre

« C’est dans les conflits et les guerres légués par le XX e siècle que s’arrime l’approche des deux auteurs. À deux titres : parce que leurs familles ont vécu ces conflits, et parce qu’ils ont eux-mêmes croisé la route de ces patients que l’on qualifie généralement de psychotiques. Préférant le savoir élaboré par les psychiatres de guerre au contact des soldats traumatisés, à la doxa psychanalytique des temps ordinaires, ils utilisent plus volontiers le terme de folie que celui de psychose ».

Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de Jean-Max Gaudillière le 19 mars 2015.

Des membres de l’association Borromée, qui ont eu à plusieurs reprises la chance de travailler et d’échanger avec eux, proposeront une introduction à leurs travaux à partir de cas cliniques des auteurs. En effet, ceux-ci ont toujours appuyé leurs élaborations théoriques sur une expérience clinique riche et originale, dont ils nous ont laissé maints témoignages.                         (avec la participation de : Judith Marx, Carole Madelaine-Dupuich, Michel Klein, Yves Paul et Raphaël Sartori)

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Samedi 07 Mars 2015 : « L’Inconscient traducteur »

                                         L’INCONSCIENT TRADUCTEUR

On considère souvent que le travail de la psychanalyse consiste à donner des formations de l’Inconscient (rêve, lapsus,  acte manqué,…) la « bonne » traduction. Ne serait-ce pas plutôt l’Inconscient qui, le plus souvent, nous traduit en « cours de justesse »? Dans le champ psychanalytique, la bonne traduction n’est pas toujours la plus juste…!

« Cherchez l’erreur » (Michel Klein*)

Une erreur va se glisser dans la traduction allemande du souvenir d’enfance de Léonard de Vinci dont Freud va faire la pierre angulaire de son essai. Tout est-il dès lors à jeter?

« Symptôme unheimlich de l’intraduisible : son propre nom » (Susanne Müller**)

Tout peut être l’objet d’une traduction – tout … ou presque tout.                                                         Dernier résistant dans un monde linguistique sans barrières, fait de migrateurs multilingues, son propre nom semble « coller“ à celui qui le porte. Il est ainsi le Heim (chez-soi) le plus stable, tout en abritant, de par son rappel incessant de l’origine inéluctable, une part unheimlich (étrangement inquiétante).

« D’une langue à l’autre dans la pratique de la cure » (Yves Paul*)

Une langue étrangère peut surgir dans l’association libre et la conduire sur un chemin barré à la langue maternelle. Il arrive aussi que quelqu’un choisisse (ou pas…) d’entreprendre une cure analytique dans une autre langue que la « sienne ». Tours, détours et surprises…!

 

 

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*    psychiatre, psychanalyste

** psychologue, docteur en arts

 

Jeudi 26 février 2015 : L’identité professionnelle de la sage-femme

L’identité Professionnelle de la Sage-Femme

Max Weber énumérait les trois sources de l’autorité “légitime”: la tradition, l’aura et la compétence rationnelle.

Il y a donc des diplômes de sage-femme délivrés par une autorité reconnue, et fiable.

Encore faut-il reconnaître des vertus (la “sagesse”) et des puissances (celles de la “femme”) à l’oeuvre dans l’exercice de ce métier !

La sage-femme entre Profession, Métier et Art.

1/ Sage-femme, une histoire entre fonction et profession : Mme Nathalie Sage-Pranchere, docteur en histoire

2/ Sage-femme, une actualité ou réalité : Mme Keller, Présidente de l’Ordre National des sages-femmes

3/ Sage-femme, un métier, une profession : Mme Gratier, sage-femme formatrice

4/ Sage-femme, un art : Mme Schnitzler, sage-femme libérale et formatrice

5/ Une question de « titre » : Mr Philippe Choulet, Philosophe – Strasbourg

6/ « Sage-femme, psychanalyste : même combat ? » : Dr Yves Paul, Psychiatre – Psychanalyste – Metz

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