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Jeudi 15 octobre 2015 : « La prison ou l’impasse du silence »

Pierre Paul Costantini

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« Aux frontières des espaces urbains, la prison inquiète et interroge. La réalité qu’elle enferme fait place aux fantasmes les plus surprenants. Cependant, cette réalité fantasmée, médiatisée, scénarisée, ne supporte pas le réel qui se dévoile lorsque la parole vient au secours de l’indicible de l’acte. Tout acte est le lieu d’un dire, cependant, ce dire, ne s’expose que masqué. C’est à cette énigme qu’il faut faire face. Et c’est ce qu’il faudra démontrer. »

 

Jeudi 4 juin 20h30: « Monstres et métaformes »

Cloitre des Récollets, Metz

Carole MADELAINE – DUPUICH et Judith MARX :  « Monstres et métaformes »

La mythologie, les religions, les légendes regorgent d’une pléthore de monstres en tous genres. Polymorphes et métamorphosables à souhait, ils traversent l’histoire de l’homme depuis ses origines. Figurant toujours la peur, l’effroi, l’énigme et le mystère, ils ont pour point commun de déborder les délimitations d’un concevable.

De l’informe ils émanent. La nature du trait qui dessinera leur pourtour nous dira peut-être ce qu’ils montrent ou ce qu’ils cachent…

A l’intersection entre superstition, folie et névrose, le cas du peintre Christophe Haitzmann, qui a pactisé avec le diable au 17ème siècle et que Freud analyse au 20ème siècle d’un coup de plume magistral, nous permettra, à l’aide des illustrations du peintre lui-même, d’assister à l’émergence du monstre infantile dans la vie adulte d’un artiste en prise avec les aléas de la dure réalité de la vie.

 

 

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Jeudi 02 avril 2015 – Histoire et Trauma


                           Entre Histoire et histoire : Du traitement possible de la psychose                                               Introduction à l’œuvre de  Françoise Davoine et Jean-Max Gaudillière :                     « Histoire et trauma, la folie des guerres » (Stock, 2006) 150402 titre

« C’est dans les conflits et les guerres légués par le XX e siècle que s’arrime l’approche des deux auteurs. À deux titres : parce que leurs familles ont vécu ces conflits, et parce qu’ils ont eux-mêmes croisé la route de ces patients que l’on qualifie généralement de psychotiques. Préférant le savoir élaboré par les psychiatres de guerre au contact des soldats traumatisés, à la doxa psychanalytique des temps ordinaires, ils utilisent plus volontiers le terme de folie que celui de psychose ».

Nous venons d’apprendre avec tristesse le décès de Jean-Max Gaudillière le 19 mars 2015.

Des membres de l’association Borromée, qui ont eu à plusieurs reprises la chance de travailler et d’échanger avec eux, proposeront une introduction à leurs travaux à partir de cas cliniques des auteurs. En effet, ceux-ci ont toujours appuyé leurs élaborations théoriques sur une expérience clinique riche et originale, dont ils nous ont laissé maints témoignages.                         (avec la participation de : Judith Marx, Carole Madelaine-Dupuich, Michel Klein, Yves Paul et Raphaël Sartori)

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Samedi 07 Mars 2015 : « L’Inconscient traducteur »

                                         L’INCONSCIENT TRADUCTEUR

On considère souvent que le travail de la psychanalyse consiste à donner des formations de l’Inconscient (rêve, lapsus,  acte manqué,…) la « bonne » traduction. Ne serait-ce pas plutôt l’Inconscient qui, le plus souvent, nous traduit en « cours de justesse »? Dans le champ psychanalytique, la bonne traduction n’est pas toujours la plus juste…!

« Cherchez l’erreur » (Michel Klein*)

Une erreur va se glisser dans la traduction allemande du souvenir d’enfance de Léonard de Vinci dont Freud va faire la pierre angulaire de son essai. Tout est-il dès lors à jeter?

« Symptôme unheimlich de l’intraduisible : son propre nom » (Susanne Müller**)

Tout peut être l’objet d’une traduction – tout … ou presque tout.                                                         Dernier résistant dans un monde linguistique sans barrières, fait de migrateurs multilingues, son propre nom semble « coller“ à celui qui le porte. Il est ainsi le Heim (chez-soi) le plus stable, tout en abritant, de par son rappel incessant de l’origine inéluctable, une part unheimlich (étrangement inquiétante).

« D’une langue à l’autre dans la pratique de la cure » (Yves Paul*)

Une langue étrangère peut surgir dans l’association libre et la conduire sur un chemin barré à la langue maternelle. Il arrive aussi que quelqu’un choisisse (ou pas…) d’entreprendre une cure analytique dans une autre langue que la « sienne ». Tours, détours et surprises…!

 

 

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*    psychiatre, psychanalyste

** psychologue, docteur en arts

 

Jeudi 26 février 2015 : L’identité professionnelle de la sage-femme

L’identité Professionnelle de la Sage-Femme

Max Weber énumérait les trois sources de l’autorité “légitime”: la tradition, l’aura et la compétence rationnelle.

Il y a donc des diplômes de sage-femme délivrés par une autorité reconnue, et fiable.

Encore faut-il reconnaître des vertus (la “sagesse”) et des puissances (celles de la “femme”) à l’oeuvre dans l’exercice de ce métier !

La sage-femme entre Profession, Métier et Art.

1/ Sage-femme, une histoire entre fonction et profession : Mme Nathalie Sage-Pranchere, docteur en histoire

2/ Sage-femme, une actualité ou réalité : Mme Keller, Présidente de l’Ordre National des sages-femmes

3/ Sage-femme, un métier, une profession : Mme Gratier, sage-femme formatrice

4/ Sage-femme, un art : Mme Schnitzler, sage-femme libérale et formatrice

5/ Une question de « titre » : Mr Philippe Choulet, Philosophe – Strasbourg

6/ « Sage-femme, psychanalyste : même combat ? » : Dr Yves Paul, Psychiatre – Psychanalyste – Metz

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Fin d’année 2014 et reprise d’activité

Nous vous souhaitons à tous d’excellentes fêtes de fin d’année

Les activités de l’association reprendront le Jeudi 26 février 2015  

« L’identité professionnelle »

Journée d’études en collaboration avec le Conseil de l’Ordre des Sages-Femmes de Moselle et l’École de Sages-Femmes de Metz
City Parc, 19 rue du Pré Gondé,  Metz

Samedi 29 Novembre 2014 : « Masculin/Féminin: La Garçonne et l’Assassin »

avec Judith MARX, Michel KLEIN et Yves PAUL                                                                                            au FRAC, 1 bis, rue des Trinitaires,  Metz

En ce centenaire du début de la première guerre mondiale, il convenait de faire droit de cité à l’extraordinaire cas de Paul Grappe.

Déserteur dès les premières boucheries de Quatorze, il se travestit pour échapper au peloton et devient Suzanne Langard, la « jolie Suzy », « première » d’une maison de couture, « garçonne » pionnière du parachutisme féminin et « reine du Bois ».

En 1925, par la grâce de l’amnistie, Suzanne redevient Paul, mais Paul ne peut oublier Suzanne. Les fils de la tragédie sont  noués.                                                                                                        L’histoire de Paul ne peut se conter sans celle de Louise, sa femme depuis 1911, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que mort s’en suive…

« Les concepts de “masculin“ et de “féminin“, si évidents pour l’opinion publique, comptent, dans la science, au nombre de ceux qui prêtent le plus à confusion »                                                                Freud  « Trois essais sur la théorie sexuelle »

« Es ist unerlässlich, sich klar zu machen, dass die Begriffe « männlich » und « weiblich », deren Inhalt der gewöhnlichen Meinung so unzweideutig erscheint, in der Wissenschaft zu den verworrensten gehören( und nach mindestens drei Richtungen zu zerlegen sind) »

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Mercredi 08 Octobre 2014 : « Regards croisés sur les addictions »

« Les  concepts psychanalytiques de pulsion, de jouissance, d’objet, voire d’objet a, peuvent-ils être opératoires en addictologie ?                                                                                                                         Les nouvelles connaissances neurobiologiques en lien avec l’addictologie peuvent-elles éclairer les concepts psychanalytiques ?                                                                                                                            Entre libre arbitre et esclavage, entre désir et besoin, quelle peut être la place du soin ? »

Table ronde animée par Marylène Cruzille, psychologue, intervenante en addictologie, Carole Madelaine-Dupuich, art-thérapeute, Michel Klein, psychiatre, psychanalyste, Yves Paul, psychiatre, psychanalyste, Pierre Truffy, médecin généraliste, addictologue.

 

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Samedi 5 juillet 2014 : « Le fantasme: un mensonge qui dit vrai? »

avec Judith MARX, Philippe CHOULET, Michel KLEIN, Yves PAUL

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L’acte de naissance de la psychanalyse serait l’abandon par Freud de la thèse de la séduction au profit d’une théorie du fantasme. De la langue commune au concept en passant par l’image, le fantasme n’arrête pas de courir, volatil.

Freud va essayer de l’attraper au vol dans le déchiffrement d’un souvenir d ‘enfance noté par Léonard de Vinci: avoir eu, encore bébé, la bouche frappée par la queue d’un oiseau…

A la poursuite du volatile (vautour, milan ou faucon maltais…), Freud va commettre quelques bourdes mineures et une erreur majeure. Sans manquer d’atteindre à quelque vérité du « mystère Léonard »…!

Entre vrai et faux, la fonction du phantasme serait-elle de nous donner accès à la pointe ambigüe de la vérité du sujet?

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Mardi 15 avril 2014 : « Les fonctions du Fantasme » 1ère séance : « Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci »

 

Au cloître des Récollets (Grand Grenier) – Metz, 1 rue des Récollets – 20h30

Nous vous proposons de participer au séminaire public

« Les fonctions du Fantasme » 

L’acte de naissance de la psychanalyse serait l’abandon par Freud de la théorie de la séduction au profit d’une théorie du fantasme. De la langue commune au concept, le fantasme n’arrête pas de courir. Voici trois temps pour essayer de le rattraper.

 

                                                       Première séance :

               « Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci »

 

Avec Michel KLEIN et Yves PAUL

Un temps décisif de la théorie et de la clinique du fantasme dans l’œuvre de Freud est incontestablement le déchiffrement d’un souvenir d ‘enfance de Léonard de Vinci :

« Quand j’étais encore dans mon berceau , un  vautour est venu vers moi, m’a ouvert la bouche avec sa queue et a frappé à plusieurs reprises mes lèvres avec sa queue. »

A la poursuite d’un drôle d’oiseau (vautour, milan ou faucon maltais), d’un ou deux tableaux de Léonard (Jésus, Marie et Sainte-Anne en tierce), nous vous invitons à mener sur le fantasme freudien  cette enquête qui aurait pu, en d’autres temps, s’intituler le Da Vinci décodé…

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